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Prix

Prix Distinction ASRSQ

Le Conseil d’administration de l’ASRSQ a décidé de remplacer le prix Reneault-Tremblay qui était auparavant remis tous les 2 ans par le prix « Distinction de l’ASRSQ » qui sera remis chaque année au moment de la Semaine nationale de la réhabilitation sociale.

Le prix « Distinction de l’ASRSQ » est remis pour souligner une activité, un projet ou une action unique et exceptionnelle en matière de justice pénale, de prévention du crime ou de réintégration sociocommunautaire des personnes contrevenantes adultes. Ce prix est remis pour une activité, projet ou action qui s’est démarqué et qui contribue de manière originale au développement de la réhabilitation sociale.

Ce prix peut être attribué à un citoyen, un groupe ou un organisme sans but lucratif œuvrant dans le domaine communautaire. Lorsque plusieurs candidatures sont soumises, le conseil d’administration de l’ASRSQ peut également décerner des mentions d’honneur.

Le prix s’accompagne d’une bourse d’un montant de 500$ afin de contribuer à l’activité, projet ou action choisis.

Critères d’évaluation des candidatures :

  • Originalité, action novatrice
  • S’être démarqué / distingué
  • Impact sur la communauté et/ou pérennité de l’action (par exemple : nombre de citoyens touchés, rayonnement : local/régional, etc.)
  • Impact sur la réhabilitation des personnes judiciarisées

Comment déposer une candidature :

Le dossier de soumission des candidatures doit contenir :

- Une description de l’activité, du projet ou de l’action unique et exceptionnelle en matière de justice pénale, de prévention du crime ou de réintégration sociocommunautaire des personnes contrevenantes adultes.

- L’identification du citoyen, groupe ou organisme sans but lucratif qui a porté l’initiative.

- Une ou deux lettres d’appui.

Les récipiendaires

  • Avant Coup | 2024

    Le conseil d’administration de l’ASRSQ a choisi de remettre le prix Distinction 2024 à Avant Coup pour l'ouverture de leur service d'hébergement novateur !

    Il s'agit de la première ressource offrant de l'hébergement à court et à moyen terme spécifiquement pour les hommes auteurs de violence conjugale. Avant Coup est un organisme communautaire à but non lucratif qui assure un suivi thérapeutique visant la prévention de l’usage de la violence en contexte conjugal. La thérapie est basée sur un cheminement graduel des hommes aux prises avec des difficultés relationnelles en leur offrant un service accessible en tout temps.

    L’ASRSQ tient à souligner l’innovation, l’originalité et l’impact sur la communauté de ce nouveau service.

    Toutes nos félicitations à l'équipe !

  • Maison l'Intervalle | 2023

    Le conseil d’administration de l’ASRSQ a choisi de remettre le prix Distinction 2023 au développement du service de suivi communautaire dédié aux personnes judiciarisées composant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme de la Maison l'Intervalle.

    En plus d’être unique au monde, cette pratique est novatrice à de nombreux égards : elle répond à un vide de service, elle favorise un arrimage des services à l’interface du système pénal et du système socio-sanitaire, et elle permet d’agir de manière préventive. Ce service demeure pour le moment un projet pilote exclusif à Montréal avec un budget qui doit être reconduit annuellement.

    Par la remise de ce prix, le CA souhaite appuyer la demande de pérennité et de régionalisation de ce service auprès des services correctionnels du Québec.

    Toutes nos félicitations à l'équipe pour ce prix et cette reconnaissance bien méritée !

  • Projet Rabaska | 2022

    Le conseil d’administration de l’ASRSQ a choisi de remettre le prix Distinction 2022 au projet Rabaska.

    Le projet Rabaska c’est le nom de la cellule d’intervention rapide de l’Abitibi-Témiscamingue pour prévenir les homicides conjugaux ou intrafamiliaux. Il existe différentes cellules d’intervention rapide au Québec mais le nombre et la diversité des partenariats qui composent ce projet, son ampleur et sa durée dans le temps doivent être soulignés. Une autre particularité de ce projet est d’avoir misé sur la formation et le soutien de tous les répondants qui peuvent être impliqués dans une situation de crise.

    Toutes nos félicitations au projet Rabaska et plus d’information sur ce projet ici : https://www.rabaska-at.com/about

Prix Reneaut-Tremblay

Le prix Reneault-Tremblay est nommé en mémoire du premier directeur général de l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec.

Cette distinction veut perpétuer le souvenir d’un homme qui a consacré une grande partie de sa vie à la promotion de l’action communautaire et est décerné à une personne ou à un organisme sans but lucratif œuvrant dans cet esprit, pour son apport exceptionnel.

L’ASRSQ remet ce prix tous les deux ans à une personne ou un organisme communautaire en reconnaissance de son apport unique et exceptionnel à l’action communautaire en justice pénale, à la prévention du crime et à la réinsertion sociale des personnes contrevenantes adultes.

L’Association croit que la participation de la communauté dans la résolution des problèmes liés à la délinquance adulte contribue au développement social et au mieux-être de la collectivité.

Les récipiendaires

  • Mohamed Lotfi | 2020

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Mohamed Lotfi pour son émission Souverains Anonymes.

    Le 11 décembre 1989, Mohamed Lotfi rencontre les personnes détenues de Bordeaux pour leur proposer une émission de radio où ils auraient la parole. De là est né le concept des Souverains Anonymes, une émission de radio produite au cœur du milieu carcéral. Elle est produite, réalisée et animée par Mohamed Lotfi avec un groupe de détenus de la prison de Bordeaux.

    Ce projet unique a permis aux personnes détenues qui y participaient de se voir donner une voix et une chance de vivre une expérience qui pour beaucoup contribuera à leur réhabilitation sociale. C’est à l’intérieur des murs de la prison que se sont présentées des centaines de personnalités connues pour participer à cette émission directement dans le milieu de ces personnes incarcérées. Ce programme a su avoir un impact important auprès des personnes incarcérées, auprès des invités, mais aussi auprès de la communauté en leur permettant d’avoir un accès unique pour apprendre à découvrir différemment la population carcérale.

  • Marc Meloche | 2018

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Marc Meloche pour son implication de plus de 30 ans dans la réhabilitation sociale.

    Tout au long de sa carrière, il a défendu le droit des prévenus et des personnes incarcérées. D’intervenant en maison de transition à directeur du programme de travaux compensatoires au YMCA, il intègre également le conseil d’administration de Transition Centre-Sud avant d’en devenir le directeur général en 1992.

    Président de l’A.R.C.Q, il rejoint par la suite l’ASRSQ afin de promouvoir une intervention plus concertée avec les différents paliers de gouvernement.

    Il a été délégué par l’ASRSQ dans le comité de négociation provincial sur les ententes relatives à l’implantation de la Loi sur le système correctionnel du Québec et a fait partie des comités tripartite, provincial et de liaison.

    Il est un des spécialistes de la grille de financement des maisons de transition afin que celles-ci soient financées sur une base logique, réaliste et adaptée. On dit de Marc Meloche qu’il est une source d’inspiration et un modèle d’implication. Bon négociateur, il recherche l’entente, il respecte l’opinion d’autrui et ne vise pas à gagner à tout prix.

  • Sœur Marguerite Rivard | 2016

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à sœur Marguerite Rivard pour sa détermination et son engagement auprès des femmes judiciarisées.

    Sœur Marguerite, semaine après semaine, se rend dans les prisons pour apporter un peu de réconfort et d'espoir. Elle a aidé, consolé et soutenu des milliers de femmes depuis qu'elle a choisi d'aller à leur rencontre après 26 ans de vie monastique. Sœur Marguerite dans son engagement auprès des femmes judiciarisées n'a ménagé aucun effort. Elle a été la première à sonner l'alerte concernant leurs conditions de détention lorsqu'elle a réalisé que le milieu dans lequel elles vivaient nuisait à leur intégrité physique et morale. Seuls son engagement envers les femmes et son sens de la justice ont guidé ses actions, nous ne pouvons qu'être admiratifs face à sa détermination et son courage.

    À 83 ans, elle a encore de belles années devant elles; en bonne santé, d'une grande lucidité et le cœur plein d'amour. Nous nous souhaitons qu'elle puisse poursuivre sa mission encore longtemps.

  • Centre d'intervention en violence et agressions sexuelles (CIVAS) | 2014

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis au Centre d'intervention en violence et agressions sexuelles (CIVAS) pour souligner leur travail exceptionnel.

    Le CIVAS a souligné sa 20e année d'existence l'année passée. Depuis ses débuts, le CIVAS a cheminé envers et contre tous dans un domaine spécialisé et quelque peu stigmatisé. Tout en faisant sa place sur le plan régional, le CIVAS a su collaborer au développement provincial de ce champ d'intervention, en contribuant aux ressources de la région de Chaudière-Appalaches et de la Montérégie. Tout dernièrement, l'organisme s'est intéressé au soutien des proches de leur clientèle en développant un programme d'aide aux proches. Le CIVAS a aussi instauré le programme PACIS (programme pour les adolescents) dans la région de l'Estrie et s'est entouré aussi d'un ensemble de riches partenaires et collaborateurs.

    Ajoutons que le CIVAS a reçu une mention spéciale du RIMAS et de l'Institut Philippe-Pinel de Montréal pour souligner la qualité de son actualisation et qu'il collabore aussi, depuis 15 ans, à la réalisation d'un colloque annuel portant sur la prévention et l'intervention en matière de criminalité. Le CIVAS Estrie s'affiche comme une ressource ouverte sur les autres, sur le changement et sur des valeurs telles que le respect, l'égalité, la responsabilisation et l'autonomie.

  • Robert Woodrough | 2012

    Le Conseil d'administration de l'ASRSQ a décidé en 2011-2012 de modifier les critères d'attribution du Prix Reneault-Tremblay en ajoutant une catégorie de récipiendaire : une personne salariée du réseau communautaire reconnue par son milieu de travail pour ses valeurs, sa créativité, pour son engagement dans la communauté. Pour sa capacité à intervenir dans un cadre de réinsertion sociale et pour sa capacité à affirmer des mesures de rechange à l'incarcération. Le prix peut être remis pour souligner une carrière d'une personne, ou pour sa participation au développement de projets importants et novateurs dans le cadre de la réinsertion sociale.

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Robert Woodrough pour son apport exceptionnel au domaine de la réhabilitation sociale au Québec et au réseau communautaire de l'ASRSQ pendant plus de 30 ans.

    Robert a débuté sa carrière au ministère d'Emploi et Immigration du Canada où il fit connaissance avec le monde de l'emploi et de l'employabilité. Avide de défis nouveaux et reconnaissant les besoins particuliers des personnes judiciarisées, en 1978, il traverse du côté communautaire pour débuter une longue carrière où il développera des services spécialisés s'adressant aux détenus de quatre pénitenciers. Cela a mené à la création d'un Centre de main-d'œuvre spécialisé en communauté connu sous le nom OPEX. En 1982, Robert s'affilia à la corporation Via-Travail et OPEX devint OPEX82.

    Le projet de Robert ne cessa de grandir et, aujourd'hui, Via-Travail offre des services en employabilité dans les régions de Montréal, Laval et Laurentides-Lanaudière en plus de 9 pénitenciers fédéraux et 2 prisons provinciales. Robert a aussi fondé, en 1987, le CRC La Maison Essor.

    Il s’est également impliqué activement au sein de l'ASRSQ pendant plus de 30 ans. Il a été actif à divers niveaux au sein de l'Association tant comme administrateur ou membre de comités. Il a pris sa retraite le 31 mars 2011.

  • Services d’aide en prévention de la criminalité (SAPC) | 2010

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis au Services d'aide en prévention de la criminalité (SAPC) pour sa reconnaissance de l'importance et de l’apport des bénévoles de la communauté auprès de sa clientèle.

    S’il concentrait ses efforts au niveau de l’aide aux détenus lors de ses premières années d’existence, le SAPC a, depuis, élargi sa mission pour apporter soutien et réconfort à toute personne présentant des difficultés d’adaptation en société, qu’elles proviennent ou non du milieu carcéral. Par le biais d’une douzaine de services spécialisés et l’encadrement dispensé tant par ses bénévoles que par son personnel qualifié, le SAPC favorise la réinsertion sociale de tout individu présentant des difficultés d’adaptation en société. La réhabilitation sociale passe tout d’abord par l’inclusion sociale, c’est pourquoi la présence des bénévoles est immensément importante. La considération du SAPC pour les bénévoles œuvrant dans les différents programmes démontre qu’il sait reconnaître tout l’apport de la communauté auprès d’une clientèle souvent mise à l’écart. En agissant de la sorte, le SAPC est donc un modèle d’implication communautaire. Tous les services développés pendant ses 46 ans d’existence, démontre une sensibilité sans faille pour l’humain quel qu’il soit.

  • Henriette Doré-Mainville et Claude Mainville | 2008

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Henriette Doré-Mainville et Claude Mainville pour leur dévouement exceptionnel envers la clientèle judiciarisée.

    Depuis leur mariage, il y a 38 ans, ils œuvrent conjointement auprès des personnes incarcérées et en démarche de réinsertion sociale pour leur permettre de retrouver leur dignité. Leur implication et leur dévouement sont sans limite : démarches de croissance spirituelle, ateliers sur le pardon, formation et ressourcement, soins palliatifs, accompagnement, écoute, escorte de détenus, parrainages, témoignages, participations à des comités, des conseils, rencontres avec les médias, congrès, colloques… Récipiendaires en 2004 du prix Bénévole régional du Service correctionnel du Canada, ils avaient à l’époque accumulé 5544 heures de bénévolat à travers divers établissements correctionnels! Ils œuvrent aussi dans les maisons de transition et de nombreux organismes communautaires. Sans eux, l’ouverture de la Maison le Joins-toi à Longueuil n’aurait pas été possible. Leur contribution est exceptionnelle et a un impact extrêmement positif sur les personnes incarcérées, leurs proches, les employés du SCC et la communauté. Le couple Doré-Mainville est une source d’inspiration, de persévérance, d’espoir et d’humanisme pour tous.

  • Marie Beemans | 2006

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Marie Beemans, pour son engagement exceptionnel auprès des personnes incarcérées.

    Marie Beemans est la bénévole par excellence. Surnommée Ma Dalton, elle vole d’un établissement à l’autre, n’hésitant jamais à intervenir tant auprès des médias que des commissions parlementaires. Présente dans toutes les luttes, elle s’est particulièrement démarquée lors de la dernière campagne qui visait à ramener la peine de mort.

    Ses premiers contacts avec le monde carcéral l’ont convaincue qu’elle était née dans un monde privilégié : des filles de son âge étaient incarcérées là pour des délits mineurs, poussées par la misère et le manque d’instruction. Elle emploiera tous ses temps libres à tenter d’aider ses nouvelles connaissances. En 1982 elle débutera ses interventions dans les pénitenciers pour hommes. Elle fut aussi présidente du Conseil des églises pour la justice et la criminologie et membre du conseil d’administration de l’ASRSQ pendant de nombreuses années. Elle a contribué à mettre sur pied le programme Face à face qui permet à des bénévoles de visiter des détenus. Lors de l’année internationale des bénévoles, en 2001, le gouvernement canadien honorait son engagement exemplaire.

  • Le Joins-toi | 2004

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à la corporation de la Maison d’accueil le Joins-toi, située à Granby pour l’apport exceptionnel de ses bâtisseurs qui ont fait la différence dans la promotion de deux causes : l’importance de la réinsertion sociale des contrevenants adultes et l’implication des citoyens dans l’accompagnement de ces contrevenants.

    Le Joins-toi fut créé afin d’héberger les détenus effectuant des travaux dans la communauté. Au tout début, ce sont les Sœurs auxiliatrices des âmes du purgatoire qui hébergeaient les détenus. Malgré les tensions qui se sont manifestées aux premiers jours du Joins-toi lorsque les gens du quartier ont découvert cette pratique, ses pionniers et ceux qui ont suivi ont su rallier l’ensemble de la communauté.

    Le Joins-toi travaille avec la communauté et les organismes communautaires en véritable partenariat afin d’assurer le bien-être de l’ensemble de la communauté. Au fil des ans, le Joins-toi a su établir un lien positif avec la communauté et a contribué à régler les problèmes de criminalité dans sa région en diversifiant ses programmes selon les besoins, tout en ouvrant la voie à d’autres maisons de transition au Québec.

  • Roger St-Pierre | 2002

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Roger St-Pierre pour son dévouement à la cause de la réinsertion sociale

    En 1995, Roger St-Pierre s'est fait voler tous ses outils de menuiserie. Plutôt que de juger ses malfaiteurs, il tenta de les comprendre et décida de trouver des façons pour leur venir en aide en s'impliquant personnellement et bénévolement; ainsi naissait l'organisme Main tendue aux jeunes de la rue, à St-Eustache.

    Ainsi, depuis maintenant 7 ans, Roger St-Pierre veille à la réinsertion sociale des jeunes de la rue en tentant d'apporter des solutions aux différents problèmes rencontrés, tels que la nutrition, le logement, la toxicomanie et l'organisation de vie. Il propose de nombreuses activités (par exemple, des ateliers de cuisine et de boulangerie) ayant d'excellents résultats, puisqu'elles se réalisent dans la démocratie, la créativité, la solidarité, la justice sociale, la dignité humaine ainsi que le respect de soi et des autres dans leurs différences.

  • Geneviève Tavernier | 1999

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Geneviève Tavernier pour sa lutte continue pour le bien-être des plus démunis.

    Cette dame de Sainte Marie de Monnoir continue de lutter de toutes ses forces pour assurer une place aux démunis dans la société. Madame Tavernier, journaliste retraitée, préside le conseil d’administration du Joins-Toi, organisme voué à la réhabilitation et à la réinsertion sociale des délinquants adultes. Elle a été de tous les combats pour assurer à ces individus un support adéquat afin qu’ils reprennent une place positive au sein de la société et qu’ils contribuent au mieux-être de celle-ci. Dernièrement, elle participait à l’implantation de la première ressource du même genre à Longueuil.

  • Service action communautaire de l'Outaouais (SACO) | 1997

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Service action communautaire de l'Outaouais (SACO) pour souligner l’importance de sa mission.

    Véritable incubateur d’initiative visant à répondre aux besoins de la population de l’Outaouais, cet organisme a été à l’origine de la mise en place de services pour jeunes contrevenants et pour les victimes d’actes criminels. Il s’est particulièrement fait connaître en offrant des services aux démunis incapables d’acquitter leurs amendes. SACO offre un programme de mesures de rechange à l’incarcération pour ces individus.

  • Bruno Dandenault | 1992

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à Bruno Dandenault pour sa contribution notable envers les plus démunis.

    Cet homme a largement contribué à l’établissement de services aux plus démunis de la région de l’Estrie. Il fut l’un des fondateurs du Service d’aide aux prisonniers de Sherbrooke. Il œuvra auprès des délinquants adultes en tant qu’aumônier au pénitencier de Cowansville. Il contribua au rayonnement du réseau des maisons de transition du Québec et participa à la mise en place de services pour les détenus alcooliques et toxicomanes.

  • Société Elizabeth Fry de Montréal | 1989

    Le prix Reneault-Tremblay a été remis à la Société Elizabeth Fry de Montréal pour sa mission envers les femmes contrevenantes.

    La Société Elizabeth Fry a contribué à la mise en place de services destinés aux femmes contrevenantes. La Société a fondé la première maison de transition pour les femmes délinquantes. Elle a offert des programmes de réhabilitation à l’intérieur de la prison Tanguay et développé des alternatives à l’incarcération pour les femmes aux prises avec des problèmes de vol à l’étalage.