La Société Elizabeth Fry du Québec (SEFQ) est un organisme communautaire fondé en 1977 ayant comme mission de venir en aide aux femmes qui, un jour, doivent faire face à la justice pénale et qui sont déterminées à s’en sortir. La SEFQ a développé un modèle unique qui, depuis 40 ans, répond à des problématiques spécifiquement féminines et qui adapte continuellement ses stratégies d’intervention aux besoins changeants des femmes dans le système de justice pénale québécois. Située à Montréal, Québec et Gatineau, elle offre une vaste gamme de services en communauté et en détention, dont des centres résidentiels communautaires (Montréal et Québec), des programmes psychosociaux, des services juridiques et de défense des droits, des programmes de surveillance communautaire, des programmes d’alternative à l’incarcération (programme EVE), des projets d’art communautaires, des ateliers de créativité, etc.
En 1980, la Société Elizabeth Fry du Québec ouvre la Maison Thérèse-Casgrain, une maison de transition pour femmes, la première du genre au Québec. Installée dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, elle dessert actuellement la région montréalaise ainsi que l'ensemble du territoire sud-ouest de la province. Elle héberge chaque année environ 100 femmes qui, toutes, sont en démarche de réinsertion sociale. Elle est financée en grande partie par le Service correctionnel du Canada et les Services correctionnels du Québec.
La Maison Thérèse-Casgrain peut accueillir jusqu’à une quarantaine de femmes pour des séjours d'une durée qui varie de quelques semaines à plusieurs mois.
Les résidantes sont référées par l’Établissement provincial Leclerc de Laval et l’Établissement fédéral Joliette ainsi que par les intervenants correctionnels de la communauté.
Les femmes provenant de l’établissement provincial peuvent être hébergées à la Maison de transition dans le cadre de :
Les femmes référées par le pénitencier fédéral résident à la Maison Thérèse-Casgrain dans le cadre de :
Des femmes en sursis ou en probation avec surveillance peuvent être exceptionnellement hébergées à la Maison si elles sont référées par un intervenant correctionnel de la communauté.
Outre la Maison Thérèse-Casgrain (centre résidentiel communautaire), la Société propose différents services aux femmes.
Programme de surveillance communautaire : moyenne annuelle de 245 dossiers en suivi externe par mois.
Le Centre Elizabeth Fry de Québec a ouvert ses portes en 2017. C’est une ressource d’hébergement dans la communauté qui offre aux résidentes un encadrement continu grâce à une équipe d’intervenantes professionnelles présentes 24 heures par jour, sept jours par semaine. L’équipe est constituée d’une directrice clinique, de trois conseillères cliniques et de plusieurs intervenantes de soutien.
Le Centre offre aux résidentes un suivi individualisé de type psychosocial de même que des activités de groupe qui tiennent compte des problèmes spécifiques de chacune : toxicomanie, violence conjugale ou familiale, relations interpersonnelles, santé, etc. L’équipe intervient également auprès des femmes judiciarisées qui ont des suivis en externe via le programme de surveillance communautaire.
Le Centre Elizabeth Fry en Outaouais est une ressource multifonctionnelle qui œuvre de façon complémentaire aux Services correctionnels existants et compatibles avec le virage correctionnel actuel dont les grands objectifs sont le recours moindre à l’incarcération, le suivi communautaire en milieu ouvert et la prise en charge locale de la clientèle judiciarisée ou à risque de le devenir.
En février 2018, la Société Elizabeth Fry du Québec a fait l’acquisition d’une maison, située à Gatineau. La ressource comprendra six (6) chambres et des bureaux pour les services externes. Ce projet est réalisé grâce au soutien de la ville Gatineau et de la SHQ dans le cadre de son volet programme Accès-Logis.
Une foule d'informations utiles en lien avec le milieu correctionnel québécois, la criminalité et le système judiciaire.
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