Dans le cadre de la journée internationale contre la peine de mort qui se tenait le 10 octobre dernier dans le monde entier, Amnistie Internationale avec la participation de l'ASRSQ, organise une série de conférences à Montréal, Québec et Ottawa sur les thèmes de la peine de mort et de la réinsertion sociale. L'ASRSQ rappelle que la peine capitale est un châtiment cruel, inhumain et archaïque et que la finalité de la peine doit viser la réinsertion sociale de l'individu dans sa communauté et non son élimination.
Les conférences auront lieu le 22 novembre à l'Université Laval, le 24 novembre à l'Université de Montréal et le 25 novembre à l'Université d'Ottawa. Ainsi en 2009, selon les informations disponibles, 18 pays ont procédé à pas moins de 714 exécutions mais ce chiffre ne tient pas compte des milliers d'exécutions qui ont probablement eu lieu en Chine, pays qui refuse toujours de communiquer les chiffres relatifs à la peine de mort. De plus, au moins 56 pays ont prononcé des condamnations à la peine capitale au cours de la dernière année. Finalement, certains pays continuent d'exécuter des mineurs délinquants ou des personnes atteintes de troubles de santé mentale.
Les conférences seront l'occasion d'entendre le témoignage poignant de Juan Melendez, un Américain d'origine portoricaine et condamné à la peine de mort en 1984 pour un crime qu'il n'avait pas commis. Il a passé 18 ans en détention dans le couloir de la mort avant d'être libéré en 2002… avec pour toute compensation une paire de pantalons, un t-shirt et un billet de bus.
