Revue Porte Ouverte

La Loi sur le système correctionnel du Québec, trois ans plus tard...

Par Gilles Martin,
Sous-ministre associé, Direction générale des services correctionnels

Mot du sous-ministre associé à la Direction générale des services correctionnels du ministère de la Sécurité publique

Il y a trois ans, un numéro spécial du Porte ouverte portait entièrement sur l’implantation de la nouvelle Loi sur le système correctionnel du Québec (LSCQ). Ce numéro débutait par un mot de Me Jean Lortie, qui venait tout juste d’être nommé sous-ministre associé à la Direction générale des services correctionnels (DGSC) du ministère de la Sécurité publique. Aujourd’hui, à titre de nouveau sous-ministre associé à la DGSC, c’est à moi que revient l’honneur de présenter ce dossier consacré cette fois au bilan de la LSCQ trois années plus tard.

Dans un premier temps, j’aimerais simplement vous mentionner qu’après une carrière de plus de trente ans à la Sûreté du Québec, je me considère privilégié de me joindre à une équipe aussi dynamique que celle des services correctionnels. Après avoir pris connaissance du travail déjà réalisé et qui reste à accomplir, j’éprouve un sentiment de fierté d’être à la tête d’une telle organisation. J’ai aussi été en mesure de constater que je travaillerai avec des gens passionnés qui se vouent tous les jours à l’accomplissement de leur mission qui consiste à mieux protéger le public. 

Dans un deuxième temps, j’ai bien conscience que travailler à la réinsertion sociale des personnes contrevenantes n’est pas un défi qui peut être relevé seulement par les Services correctionnels. Le nouveau plan d’action gouvernemental pour la réinsertion sociale des personnes contrevenantes, dont j’ai récemment pris connaissance, représente la concrétisation d’ententes entre différents ministères actifs auprès des clientèles contrevenantes. Je suis convaincu qu’il s’agira d’un outil essentiel à la réalisation de notre mission et à celle des objectifs de la LSCQ, dont l’implantation visait à rétablir un certain équilibre entre l’encadrement des personnes contrevenantes, le respect des décisions des tribunaux et la réinsertion sociale.

Par ailleurs, je sais qu’un partenariat entre le ministère de la Sécurité publique et les organismes communautaires du domaine pénal existe depuis des décennies et que ces organismes représentent des acteurs incontournables dans la réalisation de notre objectif commun qui est de mieux protéger la population. La LSCQ a reconnu les organismes communautaires du domaine pénal comme des partenaires. Leur complémentarité avec les Services correctionnels se traduit par l’élaboration et l’offre de programmes de soutien psychosocial et de développement d’habiletés sociales de base, ainsi que par l’offre de services d’hébergement assortis d’activités d’encadrement et d’accompagnement.

En terminant, je tiens à vous assurer de ma ferme intention de travailler en partenariat avec tous les acteurs concernés par la protection de la société. De plus, je sollicite l’ensemble du personnel des Services correctionnels, des partenaires gouvernementaux, ainsi que des partenaires communautaires qui oeuvrent dans le domaine pénal, d’unir leurs efforts pour atteindre le même but, soit de favoriser la réinsertion sociale des personnes contrevenantes. Je vous souhaite bonne lecture de ce numéro du Porte ouverte.